jeudi 17 mai 2007

De pluie et de beau temps...

J’ai déjà passé un temps fou à chercher un pseudonyme, un titre pour le blog, un modèle… et voilà que je dois trouver un 1er sujet ! C’est avec ça que j’aurais du commencer avant de me lancer dans cette aventure de blogger.

D’habitude quand les gens n’ont rien à dire, ils parlent de pluie et de beau temps. Alors pourquoi pas je me lance.

Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire qu’il n’y a plus de saisons : on en change trois fois par semaine ou par jour, et à chacun d’y aller de sa propre analyse : réchauffement climatique pour certains – c’est à la mode ; cycle normal pour d’autres ; pour avoir laver sa voiture pour les malchanceux ; prière exhaussée de nos agriculteurs quand il pleut ou colère divine quand la pluie a fini par pourrir les fruits et condamné la récolte de céréales. Ce n’est pas les explications qui manquent, surtout pour un peuple expert es « tout et n’importe quoi »…

Mais quelques soit la météo, les éléments ne sont pas tendres : notre soleil est de plomb. Même en hivers il tape fort et dès le mois de mai on commence à voir les visages livides, les rides bien prononcées, les chemises détrempées, et si on a la malchance de prendre le bus jaune à une heure de pointe… Quand il fait froid, c’est dans l’os que sa frappe ; c’est humide et on a l’impression que sa nous colle à la peau. Quand il pleut – même un peu – ce n’est pas mieux, nos rues sont inondées, il y a de la boue partout, les gens retroussent leurs pantalons à mi-mollet et, chaussures à la main, sautillent pour éviter les flaques, jusqu’à ce qu’une voiture vient nonchalamment éclabousser tous ces pauvres gens qui le lui rendent comme ils peuvent… Quant au vent, il n’est pas en manque lui aussi. Il nous ramène le sable de notre beau désert et de nos florissants chantiers. Il soulève papiers et sacs en plastique, laisser sur le bord de la route par tout citoyen qui se respecte et nous les jette à la figure comme si on allait apprendre la leçon et ne plus utiliser nos rues comme poubelle : d’autres que lui ont déjà essayé…

D’ailleurs comme j’ai lu dans une caricature… (Je précise, ça parlait de météo… on n’est jamais trop prudent quand on prononce ce mot) donc comme j’ai lu dans un… dessin sur un journal de la place, l’institut de météo est rattaché au ministère des transports, du coup il ne faut plus s’étonner de voir l’hivers arriver en retard et le printemps passer sans s’arrêter…